
Le 30 août 2023, le Président Ali Bongo est déposé par la junte militaire putschiste qui le séquestre dans sa résidence jusqu’à ce jour, sous surveillance permanente des militaires.
Les autorités gabonaises déclarent Ali Bongo libre de ses mouvements, mais il n’en est rien. Celui-ci ne peut en réalité ni quitter son domicile, ni posséder de moyens de communication.
Seules quelques visites autorisées par les plus hautes autorités lui sont accordées. Ali Bongo a été auditionné par les autorités judiciaires à qui il a dénoncé le manque de fondement des charges absurdes portées à l’encontre de sa femme et de son fils.
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En Mai 2024, il effectue une grève de la faim, aux côtés de ses fils Jalil et Bilal Bongo, en signe de protestation contre la détention arbitraire et les tortures faites à Sylvia et Noureddin.
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Le 18 Septembre 2024, Ali Bongo fait publier, par le biais de ses avocats, une lettre ouverte au peuple gabonais dans laquelle il annonce se retirer de la vie politique et demande la libération de sa famille.
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En Février 2025, il effectue une seconde grève de la faim qui détériore gravement son état de santé, Ali Bongo est en proie à plusieurs malaises et alité sous surveillance médicale.
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Depuis le coup d’état, Ali Bongo n’a de cesse que de clamer l’innocence de son épouse et son fils, qu’il qualifie de boucs-émissaires. Il tente à plusieurs reprises de dialoguer avec les plus hautes autorités qui refusent systématiquement de s’entretenir avec lui.