Le 31 août 2023, les militaires plantent des valises pleines de billets de banque devant Noureddin Bongo au Palais Présidentiel alors qu’il y est détenu illégalement dans les cellules de la Direction Générale des Services Spéciaux.
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Les militaires forcent Noureddin, sous la menace d'armes, de violer sa femme et de faire du mal à ses enfants tous otages, à être pris en photo et filmé devant ces valises.
Ces images ont été largement diffusées dans la presse locale et internationale afin de condamner Noureddin Bongo aux yeux de l’opinion publique en dépit de la présomption d’innocence.
Ces valises n’ont pourtant jamais appartenues à Noureddin et n’ont jamais été retrouvées à son domicile dont la perquisition n’aura lieu que le 15 septembre 2023.
1. FABRICATION DE
PREUVES

LA DESINFORMATION.


2. DIFFAMATION
Dès le lendemain du coup d’état, une campagne de diffamation est lancée à l’encontre de Sylvia et Noureddin Bongo portant gravement atteinte à leur honneur et à leur réputation, par les plus hautes autorités de l’Etat et par la presse étatique.
Ces propos relayent un narratif construit de toute pièce selon lequel Sylvia et Noureddin étaient aux commandes du Gabon, alors même que ceux-ci n’avaient aucune fonction officielle : Sylvia étant Première Dame et Noureddin n’occupant plus de poste public depuis 2021 et vivant à l’étranger.
Le coup d’état est justifié par des anecdotes mensongères visant à appeler à la haine contre Sylvia et Noureddin.
Sylvia et Noureddin ont été accusés de crimes qu’ils n’ont pas commis et dont il n’y a aucune preuve.
Malgré les tentatives d’obstruction aux droits de la défense, celle-ci a pu avoir accès au dossier d’instruction en réalité dépourvu de preuves de charges de Sylvia et Noureddin.
Nous dénonçons également la volonté acharnée de trouver des justifications pour leur détention, au cours d’interrogatoires illégaux et musclés.
3. CHARGES INFONDÉES



4. JUSTICE AUX ORDRES
Nous dénonçons les nombreux vices de procédures systématiquement ignorés par les autorités judiciaires gabonaises.
De plus, les déclarations mensongères le 24 Mai 2024 du Ministre de la Justice Paul-Marie Gondjout et le 20 Décembre 2024 du Procureur de la République Bruno Obiang Mvé sur l’absence de tortures sur Sylvia et Noureddin, sans qu’aucune enquête n’ait été initiée pour vérifier ces faits graves, laissent peu de doutes sur l’indépendance réelle de la justice gabonaise.