
LA PRISE
D'OTAGES.
Dans la nuit du 29 août 2023, quelques heures avant le coup d’état au Gabon, Noureddin et Sylvia sont successivement enlevés de force par les militaires de la junte putschiste, à leur domicile respectif et devant leur famille.
Accusés de lourdes charges dont ils n’auront connaissance que bien plus tard, ils sont alors détenus dans un semblant de cadre légal, dépourvus de leurs droits les plus fondamentaux d’accès à la défense ou de communication avec leurs proches, eux-mêmes pris en otage par les militaires.
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Une campagne diffamatoire dans la presse étatique et sur les réseaux sociaux s’appuyant sur des mises en scène mensongères de Noureddin et Sylvia conduit à leur condamnation catégorique par l’opinion publique, au mépris de la présomption d’innocence.
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Enfermés dans des conditions inhumaines, ils sont victimes d’actes inhumains, cruels et dégradants visant à la saisie illégale et opaque de leurs actifs personnels, sans qu’aucune décision de justice ne l’ordonne.
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Depuis le 1er Avril 2024, Noureddin et Sylvia sont détenus hors du système carcéral, dans un bureau militaire au sous-sol du Palais Présidentiel, sans voir la lumière du jour et sans contact extérieur, au lieu même où ils ont été torturés et entre les mains de leurs tortionnaires.
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Officiellement détenus en détention provisoire, celle-ci est systématiquement renouvelée sans débat judiciaire et alors même que leurs avocats dénoncent l’absence de preuves à charge dans leur dossier d’instruction, le manque d’avancée sur le plan légal et l’absence de perspective de procès juste et équitable, par ailleurs compromis d’avance.
Leur état de santé physique et mentale alarmant traduit l’urgence de les libérer de cette situation inhumaine et dépourvue de toute justice.

